Laville de Hem, l'Office municipal des sports (OMS), et ses partenaires dont les centres hospitaliers JoeBiden avait publiquement affichĂ© son soutien aux militants contre la violence par arme Ă  feu en listant les mesures qu’il souhaite DoĂč une situation de pĂ©nurie qui perdure. En 2010, on comptait plus de 15 600 personnes en attente d’une greffe d’organes. C’est pourquoi, si l’on est convaincu de l’utilitĂ© de donner ses organes aprĂšs sa mort pour sauver des vies, il est impĂ©ratif de le faire savoir de son vivant. C’est la garantie de pouvoir, peut-ĂȘtre cash. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre S CodyCross Solution ✅ pour IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVÉ DES VIES de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVÉ DES VIES" CodyCross Planete Terre Groupe 18 Grille 4 3 3 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Planete Terre Solution 18 Groupe 4 Similaires Bill Gates au siĂšge social de sa fondation, Ă  Seattle, le 18 octobre. © SĂ©bastien Micke / Paris Match 30/10/2016 Ă  1250, Mis Ă  jour le 17/02/2022 Ă  0901 L'homme le plus riche du monde est aussi le plus gĂ©nĂ©reux. Le gĂ©ant de l'informatique a quittĂ© son entreprise pour crĂ©er avec sa femme, en 2000, la Bill & Melinda Gates Foundation, dans laquelle il s'est promis d'injecter 95% d'un patrimoine personnel estimĂ© Ă  90 milliards de dollars. A Paris, le philanthrope vient d'ĂȘtre l'invitĂ© d'honneur du gala de la French-American Foundation. Son discours est une ode Ă  l'engagement. Paris Match. Comment ĂȘtes-vous devenu philanthrope? Bill Gates. Mes parents Ă©taient trĂšs impliquĂ©s dans le volontariat. Ils donnaient de l'argent aux Ă©coles du quartier oĂč j'habitais, ainsi qu'Ă  Planned Parenthood, une association d'aide aux femmes. On en parlait souvent le soir, au dĂźner. Quand j'ai créé Microsoft, j'ai encouragĂ© les employĂ©s de la sociĂ©tĂ© Ă  en faire autant. DĂšs qu'ils faisaient un don Ă  un organisme de leur choix, l'entreprise doublait le montant de ce don. Microsoft est ainsi devenu leader dans ce domaine. J'ai toujours pensĂ© que la gĂ©nĂ©rositĂ© Ă©tait la meilleure chose qui puisse vous arriver quand vous avez la chance d'avoir de l'argent. Qu'est-ce qui vous a dĂ©cidĂ© Ă  crĂ©er cette fondation?Le dĂ©clic a eu lieu en 1993, Ă  l'occasion d'un voyage touristique en Afrique. Avec Melinda, nous sommes allĂ©s en Tanzanie, au ZaĂŻre [aujourd'hui RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo] et au Kenya. Nous n'avions jamais vu la pauvretĂ© de prĂšs, les femmes sans chaussures dans les rues, les enfants souffrant de malnutrition... Je ne connaissais que les statistiques. En voyant la situation de nos propres yeux, nous avons compris ce qu'est l'existence sans ce qui, pour nous, fait partie du quotidien des routes, des systĂšmes d'irrigation qui permettent Ă  l'agriculture de ne pas dĂ©pendre du climat. Je me souviens ĂȘtre allĂ©, un peu plus tard, dans un hĂŽpital. Tous les enfants souffraient de malaria. Peu s'en sont sortis, probablement. Je me souviens aussi de cliniques oĂč les femmes enceintes arrivaient trop tard et mouraient sur place, d'une infection parfaitement curable chez nous, avec leur bĂ©bĂ©. J'ai aussi passĂ© beaucoup de temps en HaĂŻti. Tout cela m'a ouvert les yeux. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Votre rĂ©action?Je me suis demandĂ© pourquoi on en Ă©tait lĂ , comment on pouvait rĂ©soudre ces problĂšmes. J'ai cherchĂ© Ă  savoir si des solutions existaient. Et j'ai compris qu'elles manquaient. Alors j'ai créé la fondation. La suite aprĂšs cette publicitĂ© En 2000, vous avez donnĂ© beaucoup d'argent Ă  la Fondation Bill& Melinda Gates, faisant de cette organisation la plus importante oeuvre de charitĂ© dans le monde. Que ressent-on quand on signe ce genre de chĂšque?C'Ă©tait excitant. Cette initiative signifiait que je crĂ©ais une nouvelle Ă©quipe, exactement sur le modĂšle de Microsoft, avec les meilleurs talents, une stratĂ©gie qui permette de cerner les problĂšmes les plus urgents, le meilleur systĂšme de distribution dans des zones trĂšs dĂ©favorisĂ©es, le type de science le plus prometteur, les bons partenariats... Vos enfants Ă©taient-ils d'accord?Melinda et moi avons pris bien avant notre mariage cette dĂ©cision de donner l'essentiel de mon patrimoine Ă  la fondation. Nos enfants n'Ă©taient pas nĂ©s. Mais je pense que leur transmettre ma fortune ne leur aurait pas rendu service. L'argent sera en trĂšs grande partie reversĂ© Ă  la fondation. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© "Ne dites pas que je sauve le monde, je contribue juste Ă  sauver des vies" Pourquoi? Mes trois enfants ont dĂ©jĂ  beaucoup de chance. Ils bĂ©nĂ©ficient des meilleures Ă©coles, des meilleurs mĂ©decins et, quand ils seront adultes, ils s'en sortiront trĂšs bien. Mais je pense qu'ils doivent grandir, trouver leur voie et dĂ©couvrir la vie par leurs propres moyens. C'est mieux pour eux. Ce ne serait pas leur faire un cadeau que de leur transmettre tout notre patrimoine de façon dynastique. Fonder une dynastie Gates, trĂšs peu pour vous?Je ne pense pas que le monde soit fait pour ĂȘtre dĂ©tenu par un roi ou une aristocratie. On a dĂ©jĂ  vĂ©cu ça. A chaque gĂ©nĂ©ration son challenge. Cela dit, je connais beaucoup d'enfants issus de dynasties qui arrivent Ă  monter un business avec succĂšs, en ayant hĂ©ritĂ©... Vos enfants soutiennent 'papa-qui-va-sauver-le monde'?Ils se rendent en effet en Afrique et constatent le travail que nous y effectuons. Mais ne dites pas que je sauve le monde, je contribue juste Ă  sauver des vies, Ă  rĂ©duire la mortalitĂ© et la malnutrition lĂ  oĂč c'est possible, Ă  la hauteur de mes moyens. Vous travaillez autant qu'avant? Je travaille toujours beaucoup, mais rien Ă  voir avec mes horaires extrĂȘmes d'autrefois, entre 20 et 30 ans, quand je n'avais pas d'enfants. Mon rĂŽle Ă  la fondation est trĂšs gratifiant. Je voyage le tiers de mon temps. Je lis et rĂ©flĂ©chis Ă©normĂ©ment, sans arrĂȘt. AprĂšs ce dĂ©placement Ă  Paris, oĂč j'ai signĂ© un accord de partenariat avec l'Agence française de dĂ©veloppement, je me rends Ă  Londres pour rencontrer des scientifiques. Puis, en fin de semaine, je rentre Ă  Seattle, oĂč se trouve le siĂšge de notre fondation pour faire le point sur notre stratĂ©gie d'innovation. Aucun regret par rapport Ă  Microsoft? Non, aucun. Mon travail Ă  la fondation est passionnant. J'ai commencĂ© Ă  mi-temps pendant huit ans et, depuis quatorze ans, je suis Ă  plein temps. Mais je donne encore mon avis sur le dĂ©veloppement de certains nouveaux produits de Microsoft, ce qui continue Ă  m'amuser. Je ne suis pas totalement coupĂ© de la rĂ©volution numĂ©rique! A ce propos, ne craignez-vous pas que la constitution de grands monopoles des technologies de l'information nuise, Ă  terme, aux libertĂ©s individuelles?Non. Il existait autrefois des monopoles de l'information des grands groupes possĂ©daient chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision, magazines ou journaux. C'Ă©taient des positions privilĂ©giĂ©es. Aujourd'hui, la rĂ©volution numĂ©rique permet Ă  chacun d'avoir accĂšs Ă  l'information, de la partager, de s'exprimer, d'ĂȘtre vu et entendu, et il faut tout faire pour que cette nouvelle libertĂ© demeure. J'envie les enfants d'aujourd'hui qui ont tout Ă  portĂ©e de main. En un clic, ils peuvent apprendre beaucoup plus facilement que moi autrefois. Mais il faut ĂȘtre vigilant. Les gouvernements doivent veiller au respect de cette diversitĂ©. De quoi ĂȘtes-vous le plus fier?D'avoir lancĂ© des vaccins qui ont sauvĂ© des millions de vies, et fait le nĂ©cessaire pour que les pays du tiers-monde aient accĂšs Ă  des mĂ©dicaments dont ils Ă©taient privĂ©s jusqu'alors, car ils ne reprĂ©sentent pas un marchĂ© rentable pour les laboratoires pharmaceutiques. Nous avons rĂ©ussi, en quelques annĂ©es, Ă  quasiment Ă©radiquer la polio. J'y ai consacrĂ© beaucoup de temps, notamment dans des pays difficiles comme le Nigeria, le Pakistan et l'Afghanistan. Nous avons, avec des firmes locales, créé des partenariats qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©s trĂšs performants. Des livres et des ordinateurs. Bill Gates veut dĂ©poussiĂ©rer l’accĂšs Ă  l’information et doter de technologies numĂ©riques le maximum de bibliothĂšques publiques dans le monde. © SĂ©bastien Micke / Paris Match Vous dites qu'on pourra en finir avec l'extrĂȘme pauvretĂ© d'ici Ă  2030. Comment ferez-vous pour y arriver?Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'Onu. Et oui, c'est possible. Pour y parvenir, il faut faire des progrĂšs dans la santĂ© et l'Ă©ducation. Beaucoup de gens ne sont pas conscients des Ă©normes avancĂ©es dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©es. On n'entend parler que des crises comme l'Ă©pidĂ©mie d'Ebola, qui est en effet dramatique; mais en rĂ©alitĂ© le monde progresse Ă  grands pas. La mortalitĂ© infantile a Ă©tĂ© divisĂ©e par deux entre 1990 et 2015 et le sera probablement Ă  nouveau d'ici Ă  2030. Qui sont vos hĂ©ros aujourd'hui?Louis Pasteur, qui est probablement l'homme qui a le plus sauvĂ© de vies. Tous ces scientifiques anonymes qui travaillent pour l'innovation, les volontaires de terrain dans les zones difficiles qui se battent pour faciliter l'accĂšs aux mĂ©dicaments. J'ai aussi eu le privilĂšge, avec ma femme, Melinda, de coopĂ©rer avec Nelson Mandela, quand il s'est retirĂ© de la prĂ©sidence, sur l'ostracisme dont sont victimes les personnes atteintes du virus du sida, sujet sur lequel il a beaucoup agi. CĂŽtoyer un homme d'Etat aussi Ă©clairĂ© dans un pays dĂ©favorisĂ©, c'est toujours extraordinaire. Vous avez Ă©tĂ© particuliĂšrement discret sur les Ă©lections amĂ©ricaines...Oui, car ma fondation est non partisane. Elle a aussi bien fonctionnĂ© avec George W. Bush qu'avec Barack Obama ou Bill Clinton dans les annĂ©es 1990. Avez-vous dĂ©jĂ  rencontrĂ© Donald Trump?Non. Nos business n'ont pas grand-chose Ă  voir. Je connais trĂšs bien Warren Buffett, qui est un de mes meilleurs amis, mais lui non plus n'a jamais rencontrĂ© Trump . Comment avez-vous rĂ©agi quand il a affirmĂ© qu'il avait fait beaucoup de sacrifices parce qu'il avait créé beaucoup d'emplois?Donald Trump dit souvent des choses surprenantes. Et Hillary Clinton, vous la connaissez? Oui. J'ai rencontrĂ© Bill en 1991 ou 1992, pendant la campagne prĂ©sidentielle, avant qu'il soit Ă©lu. Je l'ai revu Ă  la Maison-Blanche avec Al Gore. Je l'ai surtout vu aprĂšs, quand il a créé sa fondation. Nous sommes le plus gros donateur d'une de ses divisions, la Clinton Health Access Initiative. J'ai beaucoup voyagĂ© et je discute de toutes ces problĂ©matiques avec Bill Clinton. J'ai aussi eu affaire Ă  Hillary quand elle Ă©tait ministre des Affaires Ă©trangĂšres, dans des pays comme le Pakistan et l'Afghanistan."Je pense que 50% d'impĂŽts sur les revenus des super-riches serait un bon Ă©quilibre" Les mois Ă  venir sont riches en Ă©chĂ©ances Ă©lectorales majeures, que ce soit aux Etats-Unis, en France ou en Allemagne. Qu'en attendez-vous?J'espĂšre que ces Ă©chĂ©ances ne remettront pas en question les engagements internationaux en faveur du dĂ©veloppement et de la lutte contre les Ă©pidĂ©mies. La France est gĂ©nĂ©reuse, ce qui est une bonne chose, les Etats-Unis aussi, mĂȘme si l'aide amĂ©ricaine par rapport au produit intĂ©rieur brut du pays est moins forte que chez vous. Il est trĂšs important que les Ă©lecteurs aient conscience des progrĂšs considĂ©rables que nous rĂ©alisons tous en aidant les pays pauvres. Vous dites vouloir augmenter les impĂŽts sur les riches. Etes-vous un milliardaire de gauche?Non. Mais aux Etats-Unis, les revenus du capital sont insuffisamment taxĂ©s. Tout est une question de limite il ne faut pas que les gens se sentent spoliĂ©s par l'Etat et s'ingĂ©nient Ă  Ă©chapper Ă  l'impĂŽt. Dans les annĂ©es 1960, la pression fiscale allait jusqu'Ă  90% des revenus, depuis elle a beaucoup diminuĂ©, je pense que 50% sur les revenus des super-riches serait un bon Ă©quilibre. Savez-vous pour qui vous allez voter le 8 novembre? Oui. Mais je garde mon vote secret je suis enregistrĂ© indĂ©pendant, c'est-Ă -dire ni dĂ©mocrate ni rĂ©publicain, sur les listes Ă©lectorales amĂ©ricaines. Cependant, compte tenu de ce que je vous ai dit sur les engagements internationaux, je pense que vous pouvez facilement deviner. Voudriez-vous qu'on se souvienne de vous comme le fondateur de Microsoft, ou comme celui qui aura sauvĂ© des vies Ă  la tĂȘte de votre fondation?Je ne cherche pas particuliĂšrement Ă  ce qu'on se souvienne de moi, Ă  l'exception de mes enfants, bien sĂ»r. Je travaille beaucoup aujourd'hui sur l'Ă©radication du sida et je pense qu'on aura mis au point le vaccin avant que je meure. Mais une fois qu'on aura la solution, le problĂšme sera derriĂšre nous, on ne se souviendra pas de qui l'aura Ou comment le lobby prĂ©tend Ă  tord que le tritium est inoffensif pour en rejeter allĂšgrement dans l’environnement, et pour prĂ©tendre que la fusion nuclĂ©aire, avec la construction d’Iter Ă  Cadarache, est sans danger. Pierre PĂ©guin, juillet 2018. Le tritium est l’isotope radioactif de l’hydrogĂšne dont il a les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s chimiques, il se dĂ©sintĂšgre en emmettant un rayonnement bĂȘta de trĂšs faible Ă©nergie. Il est gĂ©nĂ©rĂ© au sein des rĂ©acteurs nuclĂ©aires, et ceux-ci sont autorisĂ©s Ă  le rejeter gĂ©nĂ©reusement dans l’environnement, mais ce sont les piscines de stockage de combustibles usĂ©s et l’usine de retraitement de la Hague Manche qui en relĂąchent le plus. Du fait de sa trĂšs petite taille, le piĂ©ger, le confiner nĂ©cessite des dispositifs coĂ»teux, aussi pour ne pas avoir Ă  les financer on prĂ©tend qu’il est sans danger
. Pourtant des Ă©tudes rĂ©centes montrent que la toxicitĂ© du tritium a Ă©tĂ© sous-Ă©valuĂ©e quand il est absorbĂ© par l’organisme, l’ASN l’a reconnu*, Il pĂ©nĂštre alors dans l’ADN des cellules. Si en raison de ses caractĂ©ristiques, il ne prĂ©sente presque aucun risque en cas d’exposition externe, pas trop grands risques non plus liĂ© Ă  l’eau sauf en cas de gestation, il peut atteindre les celules de l’embryon en developpement, y compris celles de l’ADN, avec des dĂ©gĂąts irrĂ©versibles, mais c’est lorsqu’il remplace un hydrogĂšne dans une molĂ©cule organique qui rentre dans le cycle de la vie et la chaĂźne alimentaire que les choses s’aggravent
. Des donnĂ©es scientifiques montrent une concentration de tritium au voisinage de l’ADN d’organismes vivants contaminĂ©s, et cela devient alors un problĂšme majeur La dĂ©sintĂ©gration et la transmutation en hĂ©lium s’accompagne de l’émission de rayonnement bĂȘta Ă©lectron trop faible pour sortir de la cellule et qui se dĂ©pose dans l’ADN, il y a alors perturbation de la molĂ©cule contaminĂ©e avec des consĂ©quences biologiques inĂ©vitables. Ainsi le tritium gĂ©nĂ©reusement dispersĂ© dans l’environnement, prenant la place d’atomes d’hydrogĂšne non seulement dans l’eau, mais aussi dans toute matiĂšre organique et donc dans la chaĂźne alimentaire, est un dangereux agent perturbateur de l’ADN de tout le vivant. Il est donc faux d’affirmer que le tritium est un radioĂ©lĂ©ment quasi inoffensif, il est criminel de le laisser contaminer librement l’environnement. Les enjeux Ă©conomiques Ă©tant considĂ©rables, la nuclĂ©ocratie cherche alors Ă  nier et Ă  maintenir le doute, la toxicitĂ© radioactive du tritium est officiellement considĂ©rĂ©e comme particuliĂšrement faible, et on se garde bien de tout nous dire. Mais le cas de Brenilis** a de quoi nous alerter, et d’ailleurs dans son rapport sur la gestion des dĂ©chets nuclĂ©aires, Christian Bataille dans son rapport sur la gestion des dĂ©chets radioactifs affirmait que le tritium prĂ©sente pour la santĂ© humaine des dangers incontestables qu’il convient de ne jamais oublier. » Notons que le tritium est utilisĂ© pour la fabrication des bombes atomiques bombes H, dont l’expĂ©rimentation se poursuit par simulation au centre MĂ©gajoule dans les Landes. La fusion nuclĂ©aire, Iter Puisque prĂ©tendu sans danger », cela permet aussi de prĂ©senter la technologie de la fusion nuclĂ©aire sur laquelle le CEA travaille depuis 60 ans, comme une technologie d’avenir sĂ©curisĂ©e. La construction trĂšs controversĂ©e d’Iter*** Ă  Cadarache Provence constitue un immense gouffre financier et un fiasco technologique qui ne fonctionnera probablement jamais et cela vaut mieux****, d’autant qu’il se trouve sur la grande faille sismique active qui de la mĂ©diterranĂ©e Ă  la Scandinavie reçoit la poussĂ©e de la plaque Afrique sur la plaque Europe. Un sĂ©isme comme celui de 1907, dit sĂ©isme de Lambesc, aurait de terribles consĂ©quences. Rappelons tout d’abord qu’il s’agit de la construction d’une gigantesque usine destinĂ©e Ă  reproduire le soleil par la technique dite de fusion nuclĂ©aire fusion des deux isotopes de l’hydrogĂšne H2 deutĂ©rium et H3 tritium. Pour mettre le soleil en boite » alors qu’il serait tellement plus simple d’utiliser son Ă©nergie reçue gratuitement
.. Il faut porter ces Ă©lĂ©ments, maintenus par des champs magnĂ©tiques intenses dans l’axe d’un tore Ă©norme tuyau refermĂ© sur lui-mĂȘme, Ă  des tempĂ©ratures supĂ©rieures Ă  cent millions de degrĂ©s. Ce rĂ©acteur est appelĂ© tokamak ». Les atomes sont alors Ă  l’état de plasma » comme dans un Ă©clair de foudre, Ă©tat physique de la matiĂšre dans lequel les atomes peuvent fusionner. Diverses analyses mettent en Ă©vidence que Iter ne peut Ă©chapper Ă  des phĂ©nomĂšnes d’instabilitĂ© appelĂ©s disruptions », vĂ©ritables coups de foudre dĂ©truisant la structure, perforant la paroi, endommageant gravement la machine et libĂ©rant le tritium dans l’environnement. Prix Nobel de physique, Pierre-Gilles de Gennes, partisan convaincu du nuclĂ©aire, dĂ©clarait en 2006 ITER je n’y crois malheureusement plus ». Également prix Nobel de physique, le chercheur atomiste japonais Masatoshi Koshiba exprime ITER est extrĂȘmement dangereux du point de vue de la sĂ»retĂ© et de la contamination environnementale. Le tritium est hautement toxique et une grande partie des nappes phrĂ©atiques sera contaminĂ©e, ce qui crĂ©e un risque extrĂȘmement grave pour l’environnement. ». * Livre blanc de l’ASN p248/251, H3 est plus dangereux dans le noyau que C14 car de plus faible Ă©nergie, le rayonnementt bĂ©ta reste Ă  l’intĂ©rieur. **Site nuclĂ©aire de Brennilis, FinistĂšre, en cours de dĂ©mantĂšlement depuis 20 ans. La moitiĂ© des personnes qui ont travaillĂ© sur le circuit eau lourde durant la premiĂšre phase de dĂ©mantĂšlement du site, sont dĂ©cĂ©dĂ©es avant 65 ans ». *** http//c -nucleaire-une-accumulation-de-mensonges-depuis-le-debut par Antoine Calendra ****Une immense arnaque d’extrĂȘme dangerositĂ©, Iter. Pierre PĂ©guin janv 2012. Iter, Chronique d’une faillite annoncĂ©e. Jean-­‐Pierre Petit  Annexes Ci-dessous on trouvera deux annexes l’une consacrĂ©e au tritium et sa dangerositĂ©, l’autre Ă  la construction d’Iter et Ă  tous ses risques. En savoir plus sur le tritium et sa dangerositĂ© L’hydrogĂšne a deux isotopes, le deutĂ©rium H2, atome stable dont le noyau est composĂ© d’un proton et d’un neutron – c’est le composant de l’eau lourde »-, et le tritium H3 dont le noyau est composĂ© d’un proton et de deux neutrons, instable, donc radioactif, il se dĂ©sintĂšgre en Ă©mettant un rayonnement bĂ©ta Ă©lectron de trĂšs faible Ă©nergie et se transforme en hĂ©lium, sa pĂ©riode radioactive est d’une douzaine d’annĂ©es. il n’existe qu’en traces Ă  l’état naturel créé par le rayonnement cosmique interagissant essentiellement avec des atomes d’azote. Du tritium artificiel est produit par l’homme en plus grande quantitĂ© depuis les annĂ©es 1940, via les explosions nuclĂ©aires, dans le fonctionnement normal des rĂ©acteurs nuclĂ©aires, et lors du retraitement des combustibles usĂ©s Il est, avec le carbone 14, l’un des deux radionuclĂ©ides les plus Ă©mis dans l’environnement par les installations nuclĂ©aires. Au sein des rĂ©acteurs, du tritium est produit par capture de neutrons dans l’eau qui sert au refroidissement, ainsi que dans le combustible lors de fissions parasites. De ce fait, ce tritium se retrouve dans les piscines d’entreposages de combustibles usĂ©s ou dans les effluents lors du retraitement de ces dĂ©chets Ă  l’usine de la Hague. Chaque rĂ©acteur en produit environ 3gr par an, et ce qui s’en Ă©chappe est stockĂ© sur site, avant d’ĂȘtre rejetĂ© avec de larges autorisations fonction de la puissance Ă©lectrique, autant dire qu’entre La Hague et Flamanville, le Cotentin est particuliĂšrement gĂątĂ© !
 Mais ces limites, bien que gĂ©nĂ©reuses, peuvent ĂȘtre largement dĂ©passĂ©es incidemment, voire discrĂštement. Ainsi la centrale nuclĂ©aire de Cruas-Meysse a polluĂ© les eaux souterraines pendant plusieurs semaines au printemps 18, Ă  une concentration de prĂšs de 20 fois supĂ©rieure au taux habituel et n’a informĂ© l’AutoritĂ© de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire que tardivement. l’ASN estime que le dĂ©veloppement de projets de nouvelles installations EPR, Iter et l’évolution des modes de gestion des combustibles nuclĂ©aires conduisent tous deux Ă  une augmentation des rejets en tritium ». Le tritium est trĂšs mobile comme l’hydrogĂšne, on le retrouve partout. il se retrouve dans l’eau combinĂ© avec l’oxygĂšne pour former l’eau tritiĂ©e, appelĂ©e alors HTO et dans les molĂ©cules organiques, la molĂ©cule infestĂ©e est appelĂ©e OBT, participant alors au cycle de la vie et donc Ă  la chaĂźne alimentaire. Il pĂ©nĂštre facilement dans l’organisme, Ă  travers le cycle de l’eau, les molĂ©cules d’eau s’éliminant rapidement, le tritium liĂ© a peu de temps pour se dĂ©sintĂ©grer, lexposition interne est donc gĂ©nĂ©ralement faible et avec une trĂšs faible Ă©nergie de dĂ©sintĂ©gration. C’est ce qui permet de prĂ©tendre Ă  l’innocuitĂ© du tritium. Mais il n’en est pas de mĂȘme lorsquil intĂšgre une molĂ©cule organique, qui ne sera Ă©liminĂ©e que bien plus tard. Dans la vie courante, des composĂ©s tritiĂ©s gazeux sont utilisĂ©s pour leur capacitĂ© Ă  faire briller dans le noir les matĂ©riaux phosphorescents, avec bien moins de risque qu’avec le radium maintenant interdit montres, chronomĂštres, systĂšmes de visĂ©e d’armes, Ă©clairage de panneaux, feux de pistes d’aĂ©roport, cadrans lumineux, signalĂ©tique de sĂ©curitĂ© type sortie de secours » n’ayant alors plus besoin d’ĂȘtre alimentatĂ©es. Mais on ne peut pas facilement le mesurer car la trop faible Ă©nergie des rayons ne leur permet pas de franchir la paroi des compteurs usuels. Mais le confiner est trĂšs difficile et coĂ»teux, Comme l’hydrogĂšne, le tritium gazeux est difficile Ă  stocker. De nombreux matĂ©riaux apparemment Ă©tanches, sont poreux pour le tritium, il a la particularitĂ© de diffuser par la moindre porositĂ©. Il peut pĂ©nĂ©trer le bĂ©ton et la plupart des aciers. Des Ă©tudes menĂ©es au Japon sont menĂ©es dans la recherche de revĂȘtement Ă©tanches tels que la glaçure par des cĂ©ramiques oxyde d’erbium, ou en Allemagne oxyde d’aluminium. Produire le tritium, Sa production est assurĂ©e par irradiation de lithium, mĂ©thode choisie par le grand fournisseur anglais de tritium civil, Reviss Service. Quant au projet Iter, il utiliserait environ 2 kilos de tritium. Pour mettre cette quantitĂ© relativement faible » en perspective, on peut estimer le stock mondial actuel Ă  30 kilos. La dose mortelle pour cet Ă©lĂ©ment est de 1 mg. Deux kilos de tritium peuvent ainsi tuer 2 millions de personnes, mais Ă©galement servir Ă  la fabrication de centaines de bombes H. Et les nuclĂ©ocrates futuristes rĂȘvent que la rĂ©action de fusion soit capables de regĂ©nerer du tritium dans une zone pĂ©riphĂ©rique enveloppant le cƓur du rĂ©acteur devenant ainsi surgĂ©nĂ©rteur 
.. comme les surgĂ©nĂ©rateurs de plutonium dont on connaĂźt le fiasco de PhĂ©nix et de superphenix
.. Et les miitaires, Le principal usage du tritium produit dans le monde est la rĂ©alisation de bombes thermonuclĂ©aires ou bombes H, ou encore bombes Ă  neutrons. Elles contiennent de 10 Ă  30 gr de tritium. Leur explosion est amorcĂ©e par celle d’uranium 235 ou de plutonium 239. Alors pourquoi la contamination par le tritium est-elle dangereuse ? En raison de ses caractĂ©ristiques, il ne prĂ©sente presque aucun risque en cas d’exposition externe. LiĂ© Ă  l’eau, la molĂ©cule d’eau tritiĂ©e HTO, est rapidement Ă©liminĂ©e avec une pĂ©riode biologique de 10 jours ; les risques sont alors limitĂ©s sauf en cas de gestation Traversant alors la barriĂšre placentaire et participant Ă  la composition des cellules du fƓtus en croissance, y compris celles de l’ADN, le risque de cassure de l’ADN est plus Ă©levĂ© s’il pĂ©nĂštre le noyau ou le cytoplasme au moment de la division cellulaire. Ces dĂ©gĂąts ont Ă©tĂ© observĂ©s au cours d’études menĂ©es en Angleterre sur des organismes marins. Mais il n’en est pas de mĂȘme lorsqu’il remplace un hydrogĂšne dans une molĂ©cule organique, OBT, qui rentre dans le cycle de la vie, on le retrouve dans les sols, vĂ©gĂ©taux, animaux. IntĂ©grant la chaĂźne alimentaire, la durĂ©e de sa prĂ©sence dans le corps dĂ©pend alors de celle de la molĂ©cule, 40 jours en moyenne, rapide pour des molĂ©cules qui participent au cycle Ă©nergĂ©tique, plus longue jusqu’à quelques annĂ©es, pour des molĂ©cules de structure ou des macromolĂ©cules comme l’ADN. Il peut mĂȘme alors se concentrer dans certains organes. Cela a Ă©tĂ© observĂ© sur des organismes marins autour de Sellafield, les herbivores Ă©tant moins contaminĂ©s que les carnivores, reproduisant les effets de concentration dans la chaĂźne alimentaire due Ă  la diffĂ©rence de masse entre l’hydrogĂšne et le tritium 3 fois plus lourd. LĂ  oĂč ça se corse, c’est que des donnĂ©es scientifiques rĂ©centes montrent une concentration de tritium au voisinage de l’ADN, et cela devient alors un problĂšme majeur du fait du faible parcours du rayonnement bĂ©ta dans la matiĂšre vivante. Ce parcours de l’ordre du micron 0,6 ÎŒm en moyenne et 6 ÎŒm au maximum, nettement infĂ©rieur au diamĂštre moyen d’une cellule, conduit Ă  ce qu’il reste dĂ©posĂ© dans l’ADN si l’atome de tritium est localisĂ© au niveau de la chromatine La chromatine est la structure au sein de laquelle l’ADN se trouve empaquetĂ©. La situation est alors complexe, lĂ  oĂč un H3 s’est dĂ©sintĂ©grĂ© et transmutĂ© en hĂ©lium il va manquer un Ă©lectron, lĂ  oĂč le bĂ©ta aboutit, Ă  1 micron plus loin, il y aura un Ă©lectron de trop, le comportement biochimique de la molĂ©cule en sera inĂ©vitablement perturbĂ© par des lĂ©sions. La dĂ©gradation des noyaux et les consĂ©quences ont Ă©tĂ© mises en Ă©vidence par exemple Ă  l’universitĂ© de Plymouth sur des moules de la baie de Severn prĂšs de Cardiff. Des dĂ©gĂąts sont rapidement apparus dans les noyaux des cellules de ces moules, mis en Ă©vidence et mesurĂ©s par les analyses de diffĂ©rents tissus et organes, dĂ©gĂąts visibles dans le gĂ©nome des hĂ©mocytes de ces moules. Cette Ă©tude a aussi confirmĂ© que le tritium est fixĂ© de façon diffĂ©rentiĂ©e dans les tissus de la moule c’est l’intestin qui fixe le plus de radioactivitĂ©, suivi par les branchies, confirmant que le tritium peut se lier Ă  l’organisme, avec des affinitĂ©s diffĂ©rentes selon les tissus. Cinq ans plus tĂŽt, la mĂȘme universitĂ© avait publiĂ© une Ă©tude sur les effets de l’eau tritiĂ©e sur les premiers stades de la vie de cette mĂȘme espĂšce ; lI avait Ă©tĂ© observĂ© une augmentation significative des dommages gĂ©nĂ©tiques, des anomalies du dĂ©veloppement et de la mortalitĂ© des embryons et larves, corrĂ©lĂ©s Ă  la concentration en tritium. Cela confirme les inquiĂ©tudes concernant les embryons humains. Un expert en radiologie au St Bartholomew’s Hospital de London a considĂ©rĂ© qu’il existe un risque accru pour les consommateurs rĂ©guliers de poissons pĂȘchĂ©s en aval de l’usine de Cardiff. On imagine ce qu’il est est aux alentours de la Hague
 Pour ceux qui pourraient en douter, consulter le livre blanc du tritium publiĂ© par l’ASN, mais oui, et sans pour autant que l’ASN en tire les conclusion ! Et dont voici quelques rĂ©ferences citĂ©es – Jha AN, Dogra Y, Turner A, Millward GE., Impact of low doses of tritium on the marine mussel, Mytilus edulis genotoxic effects and tissue-specific bioconcentration. Mutat Res. 2005 Sep 5;586147-57 – Cf. Pursuant to Rule 13a-16 or 15d-16 of the Securities Exchange Act of 1934, 2003-04-14 Jha AN, Cheung VV, Foulkes ME, Hill SJ, Detection of genotoxins in the marine environment adoption and evaluation of an integrated approach using the embryo-larval stages of the marine mussel, Mytilus edulis ; Depledge MH. Mutat Res. 2000 Jan 24; 4642213-28 – Jaeschke BC, Millward GE, Moody AJ, Jha AN, Tissue-specific incorporation and genotoxicity of different forms of tritium in the marine mussel, Mytilus edulis. ; Environ Pollut. 2011 Jan;1591274-80. Epub 2010-09-29 – Hagger JA, Atienzar FA, Jha AN, Genotoxic, cytotoxic, developmental and survival effects of tritiated water in the early life stages of the marine mollusc, Mytilus edulis ; Aquat Toxicol. 2005 Sep 10;743205-17 Le tritium gĂ©nereusement dispersĂ© dans l’environnement, prenant la place d’atomes d’hydrogĂšne non seulement dans l’eau, mais aussi dans toute matiĂšre organique donc dans la chaine alimentaire, est un dangereux agent pertubateur de l’ADN de tout le vivant. Il est donc faux d’affirmer que le tritium est un radioĂ©lĂšment quasi inoffensif, il est criminel de le laisser contaminer librement l’environnement. En savoir plus sur la construction d’iter, Et si Iter, outre l’immense arnaque et la gabĂ©gie financiĂšre, Ă©tait bien plus dangereux qu’on ne nous le dis
. quand est-il de sa prĂ©tendue non dangerositĂ© ? Au dĂ©but des annĂ©es 2000, la France de Chirac a livrĂ© bataille contre le Japon pour avoir la chance » d’ĂȘtre le pays d’accueil d’Iter, un projet international de rĂ©acteur expĂ©rimental consacrĂ© Ă  la fusion nuclĂ©aire. Aujourd’hui, Iter est un dĂ©sastre industriel et financier duquel divers partenaires aimeraient bien se dĂ©sengager, tandis que des expĂ©rimentations immensĂ©ment moins coĂ»teuses de fusion nuclĂ©aire se dĂ©veloppent ailleurs. Le projet ITER prĂ©tend montrer qu’il est possible de produire de l’énergie propre et abondante grĂące Ă  la fusion nuclĂ©aire». Rappelons tout d’abord qu’il s’agit de la construction Ă  Cadarache, en Provence, sur une faille sismique active, d’une gigantesque usine destinĂ©e Ă  reproduire le soleil par la fusion du deuterium H2 et du H3 le tritium, produisant de l’hĂ©lium et de l’énergie dans des rĂ©acteurs appelĂ©s tokamak »machine en forme d’anneau mĂ©tallique creux, Ă©norme tuyeau refermĂ© sur lui-mĂȘme, une invention de physiciens soviĂ©tiques dans les annĂ©es 1950-60. Il faut pour cela maintenir ces isotopes de l’hydrogĂšne dans l’axe du tore par des champs magnĂ©tiques intenses, et les porter Ă  des tempĂ©ratures de cent Ă  deux cent millions de degrĂ©s . Les atomes doivent alors pour pouvoir fusionner, passer Ă  l’état de plasma », Ă©tat physique de la matiĂšre dans lequel les atomes sont ionisĂ©s ». C’est ce qui se passe dans un Ă©clair de foudre. Cela rend leur manipulation des plus difficiles. Comme aucun matĂ©riau ne peut rĂ©sister Ă  de telles tempĂ©ratures, des aimants supraconducteurs », c’est Ă  dire maintenus Ă  -270°C, sont prĂ©vus pour tenter de contenir le plasma Ă  distance des parois, tel un bouclier magnĂ©tique. Du immensĂšment chaud d’un cĂŽtĂ©, du froid absolu de l’autre, lĂ©nergie dĂ©pensĂ©e pour lancer le processus devra ĂȘtre phĂ©nomĂ©nale. Dans l’enceinte d’un tokamak, l’énergie gĂ©nĂ©rĂ©e par la fusion des noyaux atomiques est absorbĂ©e sous forme de chaleur par les parois de la chambre Ă  vide. Comme dans toute centrale Ă©lectrique, la chaleur est uilisĂ©e pour faire bouillir de l’eau 
.! destinĂ©e aux alternateurs producteurs d’électricitĂ©. Les inconnues technologiques. Elles sont telles que la rĂ©ussite de cette expĂ©rience est peu probable Diverses analyses mettent en Ă©vidence que Iter ne peut Ă©chapper Ă  des phĂ©nomĂšnes d’instabilitĂ© appelĂ©s disruptions » qui se traduisent par de vĂ©ritables coups de foudre dĂ©truisant la structure et libĂ©rant le tritium dans l’environnement. En effet, maintenir un plasma dans un Ă©tat stable Ă  si haute tempĂ©rature est en fait trĂšs difficile. Des Ă©vĂ©nements imprĂ©vus peuvent se produire et mettre en pĂ©ril le fragile Ă©quilibre du plasma. Lorsque celui-ci est pertubĂ©, il y a alors disruption qui se dĂ©roule sur un laps de temps de l’ordre de quelques dizaines de millisecondes. La tempĂ©rature du plasma s’effondre, le champ magnĂ©tique devient chaotique, cessant de se boucler sur lui-mĂȘme, l’énorme courant Ă©lectrique se projette sur la paroi selon un arc Ă©lectrique comme un Ă©clair de foudre. Les colĂšres d’Iter qui, prĂ©disent des spĂ©cialistes, atteindront les 15 millions d’ampĂšres, perforeront une paroi d’un centimĂštre d’épaisseur, composĂ©e Ă  80 % d’un mĂ©tal toxique et cancĂ©rigĂšne, le bĂ©ryllium, dont la tempĂ©rature de fusion n’est que de 1280°C, et s’accompagneront de forces gigantesques de 5000 Ă  tonnes endommageant gravement la machine. Par ailleus les neutrons de trĂšs haute Ă©nergie qui iront bombarder les parois de l’enceinte de confinement risquent fort de la dĂ©tĂ©riorer et de la rendre radio-active. Aucun matĂ©riau connu ne peut rĂ©sister Ă  un tel bombardement. Iter ne peut Ă©chapper Ă  des phĂ©nomĂšnes d’instabilitĂ© appelĂ©s disruptions », vĂ©ritables coups de foudre dĂ©truisant la structure, perforant la paroi, endommageant gravement la machine et libĂ©rant le tritium dans l’environnement. ITER est extrĂȘmement dangereux du point de vue de la sĂ»retĂ© et de la contamination environnementale. Le tritium est hautement toxique avec une dose mortelle de 1mg, les 2 Kg prĂ©sents dans ITER pourraient tuer 2 millions de personnes. Le flux radioactif de 2 Kg de tritium est Ă  peu prĂšs du mĂȘme niveau que celui produit par l’accident de Tchernobyl. » VoilĂ  l’opinion du Prix Nobel de physique, le chercheur atomiste japonais Masatoshi Koshiba qui prĂ©cise une grande partie des nappes phrĂ©atiques sera contaminĂ©e, et la zone de contamination augmente avec le temps, ce qui crĂ©e un risque extrĂȘmement grave pour l’environnement. » L’arnaque ! Le but prĂ©tendu d’ITER est de gĂ©nĂ©rer une puissance de 500 MĂ©gawatts durant au moins 6 minutes avec 50 Mw injectĂ©s, soit libĂ©rer dix fois plus d’énergie qu’il n’en consomme. En fait les 50 MW injectĂ©s ne correspondent pas Ă  l’énergie Ă©lectrique utilisĂ©e, mais seulement Ă  la puissance de chaleur injectĂ©e dans le plasma. Car pour injecter 50 MW dans la chambre Ă  vide du tokamak, la machine a besoin de 150 MW de puissance Ă©lectrique de façon permanente pour son fonctionnement et jusqu’à 500 MW par intervalles, soit un minimum de 300 MW de puissance Ă©lectrique. Ce qui signifie que dans le meilleur des cas ITER pourrait libĂ©rer non pas dix fois plus d’énergie qu’il n’en consomme, mais seulement 1,6 fois ! Ce rĂ©sultat dĂ©risoire sera t-il obtenu
. Les partisans de la fusion nuclĂ©aire ont depuis le dĂ©but entretenu la confusion Ils savaient trĂšs bien qu’il Ă©tait impossible de multiplier par dix l’énergie injectĂ©e. Et combien ça coute ! La multiplication du cout, initialement, les coĂ»ts du rĂ©acteur nuclĂ©aire ITER annoncĂ©s s’élevaient Ă  5 milliards d’euros pour la construction et Ă  5 milliards d’euros pour la maintenance et la recherche pour les 35 annĂ©es d’existence. Ces coĂ»ts ont Ă©tĂ© volontairement largement sous-estimĂ©s pour faire accepter me projet. Le CEA a prĂ©sentĂ© en mai 2016 le nouveau coĂ»t du projet ITER et un nouveau calendrier. Le coĂ»t est Ă  prĂ©sent Ă©valuĂ© Ă  20 milliards d’euros! 4 fois le montant initial! et les travaux ne sont qu’à mi parcours. Il faut ajouter Ă  ces 20 milliards d’euros le montant des composants donnĂ©s en nature par des pays partenaires. L’Europe a un poids dĂ©terminant dans le projet elle assure 45 % des financements, soit 9 milliards, la France, pays hĂŽte y participe Ă  hauteur de 20% de la contribution europĂ©enne. soit 1,8 milliard, dont 500 millions approximativement sont couverts par les collectivitĂ©s territoriales conseil gĂ©nĂ©ral des dĂ©partements limitrophes et conseil rĂ©gional PACA pour 200 millions, Christian Estrosi ayant rappelĂ© son indĂ©fectible soutien Ă  la filiĂšre nuclĂ©aire » .. Un calendrier rĂ©aliste ? Et le premier plasma est renvoyĂ© Ă  2025, soit 9 ans de retard sur le calendrier, Chaque jour de retard coĂ»tant trĂšs cher, environ un million d’euros ! Cette fois, ce serait un calendrier ambitieux mais crĂ©dible ». Cette date de 2025 suppose qu’aucun imprĂ©vu ne vienne provoquer un nouveau retard. Cela tiendrait du miracle ! ET le trĂšs probable cauchemar de l’assemblage
.. un puzzle gĂ©ant qui a de fortes chances d’ĂȘtre un casse-tĂȘte insurmontable. la moindre modification sur un Ă©lĂ©ment de la machine ayant des rĂ©percussions en chaĂźne. L’ampleur des nouveaux dĂ©lais et surcoĂ»ts a surpris les 7 pays partenaires du projet Union europĂ©enne, Russie, Japon, États-Unis, Chine, Inde, CorĂ©e du Sud mais le Conseil ITER a tout de mĂȘme validĂ© ce plan le 16 juin 2016. Des travaux dĂ©mentiels et des dĂ©gats Ă©cologiques considĂ©rables
. Les promoteurs d’ITER se sont toujours enorgueillis de leurs records mondiaux en tous genres un poids total de 400 000 tonnes, 23 000 tonnes pour le tokamak soit 3 tours Eiffel, 100 000 kilomĂštres de cĂąbles supraconducteurs, 18 bobines de champ toroĂŻdal pesant chacune 310 tonnes, etc. Combien de milliers de tonnes de ressources naturelles prĂ©cieuses dilapidĂ©es ? Combien de tonnes de pĂ©trole consommĂ©es? Plus de 200 convois exceptionnels de Berre Ă  Cadarache 104km sont prĂ©vus pour amener les piĂšces rĂ©alisĂ©es par les diffĂ©rents partenaires internationaux. Seuls 15 convois ont parcouru la route Ă  ce jour. Les bĂątiments prĂ©vus pour accueillir les piĂšces ne sont pas prĂȘts, ce qui pose de sĂ©rieux problĂšmes, il fait donc louer des lieux de stockage Ă  Fos-sur-mer. D’importants travaux sont en cours pour renforcer la dalle, construire un portique capable de soulever et manutentionner les charges, agrandir la porte pour faire passer les gros colis. De gigantesques bĂątiments s’élĂšvent Ă  prĂ©sent sur la plate-forme de 42 hectares qui a remplacĂ© la forĂȘt domaniale . Pour plus de dĂ©tails http//c Antoine Calandra http//c -nucleaire-une-accumulation-de-mensonges-depuis-le-debut par Antoine Calendra

il a fait une liste qui a sauver des vies